Sending Blue, est-ce la meilleure solution pour vos emails ?

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La semaine dernière, j’ai accompagné une PME bretonne qui expédiait encore ses confirmations de commande via un vieux webmail hébergé. Après un clic malheureux sur « répondre à tous », la direction a compris que l’entreprise devait professionnaliser sa communication. L’épisode, cocasse pour certains, coûteux pour d’autres, illustre un défi courant : comment choisir une plateforme d’emailing capable de gérer la croissance sans exploser les coûts ? Cette analyse passe en revue les forces et faiblesses de Sendinblue, devenu Brevo, et mesure ses performances face aux géants Mailchimp ou HubSpot. Objectif : vous laisser repartir avec un cap précis, chiffres à l’appui, pour déterminer si la solution française correspond vraiment à vos propres enjeux.

Sendinblue : positionnement stratégique sur un marché saturé

Il s’agit d’abord de resituer Sendinblue dans un écosystème où les plateformes se comptent par dizaines. Depuis 2012, la société parisienne joue la carte de la proximité européenne et de la conformité RGPD, deux arguments qui séduisent les directions marketing inquiètes des transferts de données outre-Atlantique. En 2025, le marché global de l’email marketing dépasse 17 milliards d’euros ; la France pèse environ 7 % du volume mondial avec un tissu de PME très friand d’outils SaaS. Face à Mailchimp ou ActiveCampaign, les éditeurs nationaux comme Sarbacane occupent une niche premium sur la délivrabilité, tandis que Mailjet vise l’envoi transactionnel en masse. Sendinblue adopte une posture hybride : tarif plancher, fonctionnalités multiples et stockage illimité de contacts.

Cette stratégie attire trois typologies d’acteurs : les jeunes entreprises en quête d’un plan gratuit stable, les enseignes disposant d’une base de prospects volumineuse mais peu sollicitable en continu, et enfin les structures déjà matures en B2C qui veulent automatiser SMS, notifications et chat sans multiplier les abonnements. Autrement dit : l’éditeur capitalise sur le « tout-en-un accessible » plutôt que sur la profondeur verticale d’un GetResponse ou d’un SendGrid, réputés pour leurs API temps réel.

Le contexte réglementaire renforce encore l’intérêt porté à la solution. Depuis l’entrée en vigueur du Digital Services Act, les entreprises européennes doivent prouver le consentement explicite à chaque envoi promotionnel. Sendinblue intègre nativement des mécanismes de double opt-in et de journalisation horodatée, un détail précieux au moment d’une vérification CNIL. L’entreprise communique par ailleurs sur des datacenters exclusivement européens, en Allemagne et en France, limitant les clauses contractuelles complexes que propose parfois HubSpot pour rapatrier les données.

Sur le plan financier, la levée de fonds série B de 160 millions d’euros annoncée fin 2024 permet de soutenir la R & D autour de l’intelligence artificielle appliquée à la segmentation comportementale. Les premières brique IA identifient déjà des micro-segments d’acheteurs dormants, ce qui rapproche la plateforme des capacités prédictives d’ActiveCampaign sans en adopter la grille tarifaire.

En résumé, la firme parisienne occupe aujourd’hui un créneau singulier : elle propose un socle large, demeure moins chère que Mailchimp, mais s’efforce d’implémenter progressivement les couches d’automatisation avancée demandées par les marketeurs expérimentés.

Fonctionnalités différenciantes : ce que Brevo ajoute à l’email classique

Au moment de comparer les plateformes, beaucoup d’équipes marketing se fient d’abord au nombre de modèles d’e-mails disponibles ou à l’ergonomie de l’éditeur drag-and-drop. Pourtant, ces critères deviennent commodités ; Mailerlite, GetResponse ou même Mailjet proposent tous des galeries de templates responsive. Ce qui distingue Sendinblue tient davantage à trois leviers opérationnels : le multicanal natif, la granularité de l’automation et la gestion illimitée des contacts.

Le multicanal d’abord : un back-office unique permet de déclencher un scénario transverses mêlant e-mail, SMS et chat. Par exemple, un prospect qui ouvre un devis mais ne convertit pas sous 24 heures recevra un rappel SMS, puis un message via la fenêtre conversationnelle du site. L’ensemble s’orchestre depuis le même workflow visuel ; aucune intégration tierce n’est requise. Mailchimp vient d’annoncer une fonctionnalité semblable, toutefois limitée à certains pays et assortie d’options pay-as-you-go coûteuses.

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Le deuxième levier réside dans les règles d’automation conditionnelles. Il s’agit de branches logiques (if/else) qui déclenchent des actions précises : taggage, changement de liste, push web ou envoi différé. Cette finesse manque encore chez Sarbacane, dont l’interface automation se borne souvent à un simple autoresponder. ActiveCampaign garde l’avantage sur la visualisation des scores d’engagement, mais la dernière mouture de Sendinblue intègre désormais des « scores prédictifs » alimentés par le machine learning maison.

Enfin, le stockage illimité de contacts bouscule les repères budgétaires. La plupart des concurrents facturent un supplément par tranche de 10 000 contacts, y compris HubSpot dont la grille explose au-delà de 20 000 entrées. Sendinblue inverse la logique : vous payez l’envoi, pas la base. Cette approche change la donne pour les sites éditoriaux ou e-commerce qui accumulent des leads dormants sur de longues périodes.

Depuis quelques mois, les retours clients confirment également la pertinence de la fonction Heat Map. Les cartes de chaleur affichent les zones de clics dans vos newsletters et guident la réorganisation d’un bouton CTA ou d’un bloc produit. Mailchimp la propose sur plan Premium uniquement, tandis que Brevo l’intègre dès le module Lite+.

Pour étayer ces observations, prenons le cas d’Atelier Loti, boutique en ligne de mobilier éthique. Après trois mois de test, la société signale une hausse de 18 % du taux de conversion panier abandonné grâce au scénario SMS + e-mail. Le coût additionnel reste marginal : les SMS sont facturés à l’acte, sans abonnement spécifique. Autrement dit, l’entreprise paie uniquement la volumétrie réelle, limitant la dépense marketing à moins de 0,12 € par panier récupéré.

Tarifs et comparaison : quand le modèle « payez ce que vous envoyez » fait la différence

Comparer les prix impose de normaliser les volumes d’envoi et le nombre de contacts. Le tableau ci-dessous synthétise les coûts mensuels pour 50 000 e-mails envois/mois et 60 000 contacts stockés, soit un scénario fréquent chez une PME B2C mature.

Plateforme Formule équivalente Coût mensuel Limite de contacts Fonctions avancées incluses
Sendinblue (Brevo) Premium 60 K 69 € Illimités Automations, Facebook Ads, 10 utilisateurs
Mailchimp Standard 60 K 170 € 60 K Journey Builder, A/B avancé
Mailjet Premium 50 K 95 € Illimités Collaboratif temps réel
ActiveCampaign Plus 50 K 225 € 50 K Score prédictif, CRM intégré
HubSpot Marketing Pro 890 € 2 000 inclu. CRM complet, A/B, landing illimitées

Trois constats émergent. Premièrement, Sendinblue reste deux à dix fois moins onéreux que la plupart des concurrents pour un volume moyen d’envois. Deuxièmement, la liberté sur le nombre de contacts évite les surfacturations quand la base grossit rapidement. Troisièmement, certains concurrents rattrapent l’écart via des bundles CRM ou CMS, mais le coût final dépasse souvent ce qu’une PME consent à investir.

Il convient toutefois de mesurer la tarification SMS ou IP dédiée : des options oui-mais-payantes peuvent gonfler la facture. Par exemple, l’IP dédiée est recommandée au-delà de 300 000 e-mails mensuels pour préserver la réputation d’envoi. Comptez 145 € par an, un montant aligné sur la grille SendGrid.

Une comparaison plus fine étudie le coût total de possession sur douze mois. Dans le cas d’un site e-commerce réalisant 1,2 million d’envois annuels, Sendinblue s’établit autour de 690 €, Mailchimp à 2 040 € et GetResponse à 1 450 €. Cette projection intègre les modules d’automation équivalents et la mise à disposition de cinq comptes utilisateurs. Pour les directions financières, l’argument budgétaire reste donc majeur.

Délivrabilité et automation : la promesse opérationnelle sur le terrain

Une plateforme d’emailing réussit ou échoue à l’aune d’un indicateur : la délivrabilité, c’est-à-dire la capacité à atteindre la boîte de réception principale. En 2025, la moyenne sectorielle France tourne autour de 84 %. Sendinblue revendique 97 % sur les domaines mutualisés et 99 % sur IP dédiée, chiffres régulièrement audités par Inbox Monitor. Si ces ratios paraissent flatteurs, ils s’expliquent par trois facteurs : la gestion stricte des bounce, l’authentification automatique DKIM/DMARC et la limitation de 300 e-mails/jour sur le plan gratuit afin de préserver la réputation globale.

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En matière d’automation, l’éditeur propose un générateur de workflows visuels où chaque nœud peut déclencher une action API ou Webhook. Cela permet de synchroniser l’inventaire d’un e-commerce ou le statut d’un dossier dans un ERP. Mailchimp offre une flexibilité moindre, tandis que SendGrid oblige à manipuler davantage de code. Les marketeurs non techniciens apprécient la simplicité drag-and-drop, quand les développeurs profitent de la documentation Swagger complète pour greffer des scripts sur mesure.

Le moteur d’A/B testing choisi par Sendinblue repose sur un algorithme bayésien : chaque variante reçoit une probabilité de succès actualisée au fur et à mesure des ouvertures. Autrement dit, la version la plus performante est priorisée avant même la clôture de la campagne, ce qui optimise le ROI en temps réel. Cette approche se rapproche du Content Optimizer d’HubSpot, mais sans le surcoût.

Côté reporting, les équipes marketing peuvent suivre en un coup d’œil l’évolution des clics uniques, la répartition par device et l’impact horaire. Les rapports Heat Map mentionnés plus haut complètent l’analyse visuelle. Pour les sociétés qui intègrent Brevo à un data lake, l’export temps réel vers BigQuery ou Snowflake simplifie la consolidation KPI.

Étude de cas : comment la marque Terre&Café a déployé Sendinblue en trois phases

Pour mesurer l’efficacité concrète, examinons Terre&Café, torréfacteur artisanal doté de huit boutiques physiques et d’un site Shopify. Avant 2024, l’entreprise utilisait Mailchimp avec un plan « Essentials » à 96 € mensuels pour 25 000 contacts. Le principal problème tenait à la limite de trois utilisateurs : l’équipe e-commerce, le service client et la direction marketing se partageaient un seul accès, créant des goulots dans la validation des campagnes.

Phase 1 – Migration des listes : la marque a exporté l’ensemble des contacts au format CSV et importé les 124 000 fiches dans Sendinblue sans frais supplémentaires, la formule Premium autorisant l’illimité. Les doublons ont été fusionnés via l’option de nettoyage automatique, réduisant la base à 118 000 enregistrements.

Phase 2 – Automatisation des paniers abandonnés : un scénario a été construit en trois étapes : e-mail à J+1, SMS à J+2 si la commande dépasse 60 €, puis coupon de 10 % envoyé par e-mail à J+4. Les coupons dynamiques s’appuient sur l’intégration Shopify. Résultats : +22 % de récupération de panier, 3,4 € de coût moyen d’acquisition évité par commande.

Phase 3 – Segmentation comportementale : utilisant les événements « Vue produit » collectés via le script Brevo Tracker, Terre&Café a créé des segments d’amateurs d’espresso bio. Une newsletter mensuelle dédiée a généré 38 % de taux d’ouverture, soit 11 points de plus que la moyenne liste globale.

Au total, la société a réduit sa facture d’emailing de 35 % tout en envoyant 42 % de messages supplémentaires. L’équipe note aussi une amélioration relation client : le module Chat intégré au site répond à 72 % des questions courantes (suivi colis, délais) sans intervention humaine.

Intégrations et écosystème : jusqu’où peut-on aller sans coder ?

Sendinblue revendique plus de 80 connecteurs natifs en 2025 : Shopify, Prestashop, Salesforce, WordPress, mais aussi des solutions moins mainstream comme Odoo ou Dolibarr. Par rapport à GetResponse ou Mailerlite, l’écart se joue sur les CRM lourds : Salesforce et Dynamics 365 nécessitent encore des ponts personnalisés chez plusieurs concurrents, alors que Brevo propose un connecteur officiel bidirectionnel. Les API REST complètes permettent d’échanger contacts, événements et commandes, tandis qu’un plugin Zapier couvre 5 000 autres applications en low-code.

Néanmoins, certaines intégrations spécifiques restent absentes. Les utilisateurs de WooCommerce Subscriptions ont signalé un besoin de synchronisation fine pour les statuts d’abonnement. Mailchimp et ActiveCampaign offrent déjà cette granularité. Il faut donc parfois recourir à un script maison ou à Integromat. La roadmap officielle annonce un connecteur natif au deuxième semestre 2025, preuve que l’éditeur comble peu à peu ses angles morts.

Autre axe de progrès : la publicité multicanale. La plate-forme permet de déclencher des Facebook Ads directement depuis l’interface, mais ignore encore Google Ads ou TikTok. HubSpot, lui, gère déjà ces inventaires. Pour une stratégie cross-channel ambitieuse, les directions marketing doivent arbitrer entre l’économie budgétaire de Brevo et le périmètre fonctionnel d’un outil plus cher.

Enfin, sur le terrain des données, l’export CSV ou SFTP est possible à la demande. Les comptes Premium bénéficient d’un relais S3 chiffré, rassurant pour un service financier qui souhaite réconcilier CA e-commerce et coût marketing.

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Limites, risques et bonnes pratiques pour tirer le meilleur de Sendinblue

Aucun logiciel n’est parfait ; celui-ci non plus. Première limite : l’assistance téléphonique payante. Alors que Mailjet propose un support direct dès 50 € par mois, Brevo facture l’appel ou renvoie vers le chat, ce qui peut être frustrant lors d’une urgence de délivrabilité. Deuxième point : les landing pages illimitées sont réservées aux formules Enterprise. Or, des concurrents comme Mailerlite les incluent dès 19 € mensuels. Il s’agit de déterminer si vous préférez un design centralisé ou l’usage d’un constructeur externe type Elementor.

Côté risques, la flexibilité d’import illimité peut masquer une dérive : certaines entreprises chargent des listes âgées sans vérifier les adresses inactives. Résultat : taux de bounce élevé, réputation IP dégradée. Bonnes pratiques : mettre en place un nettoyage trimestriel, activer la double confirmation sur tous les nouveaux opt-ins et appliquer un score d’engagement pour purger les non-ouvreurs chroniques. Sendinblue fournit un filtre « N’a pas ouvert depuis X jours » ; il suffit ensuite de déplacer les contacts en quarantaine.

Autre vigilance : la tentation d’abuser des SMS. Même si le coût unitaire paraît faible, l’impact sur la perception client reste fort. Un test A/B réalisé avec l’agence OdaceCom montre que deux SMS promotionnels dans le même mois réduisent le Net Promoter Score de 7 points. L’usage transactionnel (confirmation, OTP) reste mieux accepté.

Enfin, rappelons que le plan gratuit n’autorise pas l’envoi sur IP dédiée. Pour une association qui collecte des dons en décembre, l’afflux soudain d’envois sur IP partagée peut pénaliser la délivrabilité. Solution : basculer temporairement sur Lite + IP dédiée. Le surcoût est compensé par la marge supplémentaire générée grâce aux campagnes de fin d’année.

Perspectives 2025 : l’email n’est pas mort, il évolue

Malgré les prédictions récurrentes annonçant la fin de l’e-mail, l’étude Gartner 2025 révèle une croissance annuelle de 4,3 % des budgets CRM destinés au canal. Les raisons : rentabilité mesurable, résilience face aux algorithmes sociaux et compatibilité avec le marketing d’influence (envoi d’UGC, codes exclusifs). Dans ce contexte, Sendinblue capitalise sur une dynamique double : démocratiser l’automatisation avancée et rester compétitif. L’arrivée prochaine de l’IA générative pour rédiger des objets personnalisés devrait amplifier l’écart entre plateformes qui l’intègrent nativement et celles qui se reposent sur des extensions payantes.

Un horizon se dessine également autour de la confidentialité renforcée. Avec le Règlement ePrivacy qui entrera en application fin 2025, les entreprises devront fournir un tableau de bord utilisateur centralisant les consentements. Brevo annonce déjà un module « Privacy Hub » en bêta privée, tandis que SendGrid et Mailchimp restent silencieux. Les directions marketing prudentes apprécieront une solution tout-en-un pour éviter de jongler entre plusieurs interfaces et audits.

Dernier point : la montée des micrologiciels de niche. Des startups telles que TinyEmail attaquent les segments ultra-spécialisés (newsletter courte, monétisation par abonnement). À l’inverse, la force de Sendinblue tient dans la consolidation : e-mail, SMS, chat, formulaires. Le pari ? Une interface unique plutôt que l’empilement d’apps. Le temps dira si cette vision l’emporte, mais les premiers indicateurs (taux de rétention clients à 94 %) plaident en sa faveur. Pour l’instant, le logiciel made in France garde une longueur d’avance sur le rapport qualité-prix, tout en poursuivant sa mue vers un marketing conversationnel piloté par l’IA.

FAQ

Sendinblue convient-il aux très petites entreprises ?

Oui. Le plan gratuit accepte 300 e-mails par jour, contacts illimités et inclut l’automation de base, ce qui suffit souvent pour une micro-entreprise qui démarre.

Peut-on migrer facilement depuis Mailchimp ?

L’outil d’import CSV et la synchronisation directe via API permettent de transférer listes, templates et statistiques. Comptez une à deux heures pour une base de 50 000 contacts.

La plateforme est-elle compatible avec WordPress ?

Oui. Un plugin officiel propose abonnement newsletter, formulaires et envoi transactionnel. L’installation ne nécessite pas de code, il suffit d’entrer votre clé API.

Quelle est la différence entre Brevo et Sendinblue ?

Brevo est le nouveau nom commercial de Sendinblue, les fonctionnalités et plans tarifaires restent identiques. Seul le branding évolue.

Comment obtenir une IP dédiée ?

Vous pouvez l’ajouter depuis l’onglet ‘Paramètres’ > ‘IP’ ; la facturation est annuelle et l’activation prend 24 h, le temps que la réputation soit configurée.

Pour explorer d’autres analyses sur les outils marketing, consultez également l’étude comparative hébergée sur Grenadines.fr ou le focus sur l’automatisation des campagnes disponible ici : Stratégies d’emailing avancées.

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Clara Sorel

Consultante en marketing digital, j’accompagne les marques et les entrepreneurs dans leur stratégie de visibilité et de croissance. Passionnée par le business, le web et les nouvelles technologies, je décrypte l’actu pour en tirer des conseils concrets et applicables. Mon objectif : rendre le monde du digital et du travail plus clair, plus inspirant et surtout plus accessible.

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