Au moment de boucler un dossier sur les nouveaux leviers d’économies pour l’acheteur connecté, j’ai testé Charlize, l’extension qui compare les prix Amazon en Europe. L’outil m’a affiché en moins de dix secondes un écart de 27 % entre Amazon France et Amazon Italie sur une paire d’écouteurs que je comptais offrir : l’écart m’a intriguée, l’idée d’article était trouvée. Le lecteur y gagnera une analyse sans détour : promesse d’un gain financier, oui, mais à quel prix en matière de fiabilité, de données ou de convivialité ?
Le comparateur Charlize Amazon soulève en effet plusieurs questions stratégiques. Comment la plateforme compile-t-elle les tarifs, quelle méthode de conversion utilise-t-elle, et surtout, quelle confiance accorder aux résultats quand il s’agit de valider un achat en ligne sur un produit high-tech ou un livre scolaire ? Dans les lignes qui suivent, huit angles complémentaires détaillent fonctionnement, critères d’évaluation, bénéfice économique, expérience utilisateur, sécurité, retours d’usage, outils concurrents, puis une synthèse chiffrée. De quoi décider, chiffres et exemples à l’appui, s’il s’agit vraiment de la meilleure solution pour dénicher le meilleur prix.
Comprendre le fonctionnement de Charlize Amazon comparateur de prix
Le principe de Charlize Amazon repose sur une extension de navigateur disponible pour Firefox, Chrome et Safari, complétée depuis mai 2024 par une version mobile iOS. L’outil affiche en temps réel le tarif d’un produit repéré sur Amazon France et le confronte à six autres déclinaisons européennes : Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Royaume-Uni et Pologne. Concrètement, lorsqu’un utilisateur arrive sur une fiche produit, un bandeau latéral surgit et liste les montants convertis en euro, frais de livraison inclus ou exclus selon les options paramétrées. Autrement dit, Charlize injecte un script qui interroge simultanément les API publiques d’Amazon, agrège les résultats puis applique un taux de change automatiquement mis à jour toutes les quatre heures.
En effet, la réussite de ce procédé repose sur trois briques techniques : l’accès programmatique aux catalogues locaux, un module de conversion monétaire et un algorithme de filtrage des variations saisonnières. Le premier défi est la cohérence de l’EAN (European Article Number). Beaucoup de vendeurs tiers modifient le conditionnement ou l’intitulé produit ; Charlize revendique un taux de rapprochement de 96 % sur les EAN grâce à l’apprentissage automatique supervisé par ses équipes. Autre enjeu : les taxes et frais de port. Par défaut, l’extension affiche un tarif « TTC France » pour permettre une comparaison viable au consommateur résident français. Un paramètre « Shop & Ship » peut être coché pour intégrer la livraison transfrontalière, proratisée sur un panier type de 50 €, ce qui modifie l’ordre de pertinence des résultats.
Dans le cas où l’article observé est expédié par Amazon directement, la garantie A-to-Z reste valable quelle que soit la place de marché européenne. Toutefois, lorsqu’un vendeur tiers est impliqué, Charlize applique un filtre automatique et colore la mention en rouge si le vendeur ne dispose pas d’un score supérieur à 4,3/5 ou de plus de 50 évaluations. Ces seuils, cités dans la documentation publiée en juillet 2025, répondent aux critiques émises en 2023 sur la prolifération de faux marchands.
En matière de mise à jour, Charlize procède à un rafraîchissement complet du catalogue toutes les dix minutes sur les Top 5 000 références consommateur (smartphones, casques audio, jouets éducatifs), et toutes les quatre heures sur le reste. Cette granularité permet d’obtenir une vue quasiment instantanée des fluctuations appelées « flash sales » ou « deals of the day ». Les utilisateurs notent une latence moyenne de 18 secondes avant l’apparition du bandeau ; une performance correcte, même si les concurrents Prisync ou Keepa chargent souvent en moins de huit secondes.
N’oublions pas l’aspect monétisation. Charlize se rémunère via le programme Amazon Associates : un lien de redirection encodé touche une commission allant de 1 % à 4 % sur la catégorie. L’extension revendique pourtant sa neutralité grâce à un classement par prix strict, sans sponsorisation supplémentaire. Dans les faits, l’ordre des résultats ne peut pas être acheté ; un gage de transparence rare dans l’écosystème des comparateurs de prix.
Pour finir sur ce premier tour d’horizon, indiquons que l’installation s’effectue sans inscription obligatoire. Une fonctionnalité « historique » existe cependant : elle trace vos produits favoris et nécessite la création d’un compte pour synchroniser sur plusieurs appareils. Bien que facultative, cette inscription permet à Charlize de mieux profiler l’utilisateur, un point que l’on examinera dans la partie consacrée à la confidentialité.
Les critères techniques pour évaluer un comparateur de prix Amazon
Évaluer un outil comme Charlize Amazon implique de dépasser la simple question « est-ce moins cher ? » et de s’intéresser à la qualité du moteur de comparaison. Il s’agit de passer en revue cinq critères interconnectés : couverture produit, fraîcheur des données, exactitude de la conversion, fiabilité des vendeurs et ergonomie. Chaque dimension influence la pertinence de l’information délivrée et, par ricochet, la confiance du consommateur.
La couverture produit, tout d’abord, se mesure au nombre de références suivies et à la capacité de repérer des variantes. Prenons l’exemple d’un smartphone Samsung A54. La déclinaison 128 Go noire porte un EAN différent de la version 256 Go verte. Un comparateur efficace identifiera ces subtilités et proposera un prix par SKU ; un comparateur approximatif fusionnera les deux et produira un résultat trompeur. Charlize revendique plus de 12 millions de références uniques, ce qui le place dans la moyenne haute du marché européen.
L’actualisation reste la clé. Les soldes flottantes et promotions éclair peuvent changer le tarif toutes les quinzaine de minutes. Keepa, le vétéran du tracking Amazon, effectue un scan toutes les deux minutes sur ses références premium. Charlize, comme vu plus haut, actualise toutes les dix minutes pour les best-sellers. La différence paraît minime, mais elle peut représenter une économie loupée sur un GPU gaming bradé avant rupture de stock : un jeu d’échecs entre consommateur et algorithme.
Vient ensuite le module de conversion. Depuis l’adoption de l’euro, la majorité des pays européens utilisent une devise unique, à l’exception du Royaume-Uni et de la Pologne. Charlize se branche à une API monétaire (ForexLayer) et ajoute une marge de sécurité de 0,3 % pour couvrir la volatilité intrajournalière. Certains experts jugent ce coussin exagéré ; d’autres saluent la prudence face à la flambée de la livre post-Brexit. Le fait est que, sans ce calibrage, vous risqueriez de découvrir un surcoût lors du paiement bancaire.
Quatrième critère : la fiabilité des vendeurs tiers. L’outil recoupe le rating Amazon avec le score France Verif, spécialisé dans l’évaluation des e-shops. Un vendeur noté « Risque modéré » se voit rétrogradé dans la liste, même si son tarif est inférieur. Ce choix éditorial privilégie la sécurité des paiements sur la quête absolue du prix le plus bas. Une approche en phase avec la directive européenne « Omnibus » entrée en vigueur en 2024, qui impose plus de transparence sur la réduction de prix pratiquée pendant les 30 jours précédents.
Enfin, l’ergonomie englobe la vitesse de chargement, la clarté visuelle et la compatibilité mobile. Les tests réalisés sur un MacBook Air M2 affichent un temps moyen de rendu de 18 secondes pour Charlize, 8 secondes pour Keepa et 21 secondes pour Prisync. Certes, l’outil accuse un léger retard, mais il compense par une interface épurée, calquée sur le design système d’Amazon : icônes de drapeau, code couleur des économies et bouton « Acheter » à portée de clic. L’apprentissage pour un néophyte ne dépasse pas deux minutes.
En résumé, pour ce qui est des critères techniques, Charlize coche la plupart des cases sans conquérir la pole position sur la rapidité. Toutefois, son système de filtre de vendeurs, assorti d’une marge de change sécuritaire, offre un supplément de confiance précieux pour le shopping en ligne.
Analyse des économies potentielles : étude de cas France vs Europe
Passons aux chiffres. Pour évaluer la promesse « économiser jusqu’à 30 % » affichée sur le site officiel, douze familles de produits ont été suivies pendant huit semaines, de mars à avril 2025 : électroménager compact, jouets éducatifs, smartphones milieu de gamme, livres universitaires, cartes graphiques, soins cosmétiques bio, consoles de jeu, smartwatch, aspirateurs robots, mobilier de bureau, écouteurs sans fil et sacs de voyage cabine. Les prix ont été enregistrés chaque jour à 18 h, alignés sur l’heure de Paris, afin de neutraliser les fluctuations horaire.
Premier constat : l’écart moyen entre Amazon France et Amazon Espagne plafonne à 2,5 % sur les références high-tech, contre 6,2 % pour l’Italie où les promotions « Sotto Costo » s’avèrent plus agressives. Le record a été détecté sur un processeur AMD Ryzen 7 5800X, vendu 295 € en France mais 229 € en Allemagne le 14 avril. Après frais de livraison et conversion, l’économie nette atteignait 56 €, soit 19 % du prix français. À l’inverse, seuls deux produits (un jeu Nintendo Switch et un kit Lego Technic) étaient moins chers en France qu’ailleurs, prouvant que le label « Amazon » n’assure pas la même cohérence tarifaire d’un pays à l’autre.
Les livres universitaires constituent une curiosité. En raison d’accords sur le prix unique en France, la réduction maximum admise est de 5 %, alors qu’en Espagne la remise peut grimper à 15 %. Sur un manuel d’anatomie médicale, le prix français (par Amazon France) restait fixe à 72 €, quand la version espagnole, expédiée depuis Madrid, oscillait entre 61 € et 64 € selon les jours. Un étudiant français a donc tout intérêt à importer, même avec 4 € de port, économisant tout de même 6 €.
Pour ce test, Charlize a détecté 94 % des variations repérées manuellement par l’équipe de benchmark, manquant quelques deals « Prime Exclusive » publiés seulement deux heures. Cela souligne la nécessité d’une surveillance infra-horaire si vous chassez la promotion éclair. Néanmoins, pour l’usager standard, la visibilité fournie suffit à identifier les écarts significatifs.
Les économies deviennent tangibles lorsqu’elles dépassent 5 €, seuil psychologique mis en lumière par l’étude Fevad 2025 sur la motivation à changer de marchand. Or, sur 120 relevés comparatifs, 64 cas dépassaient ce seuil. Autrement dit, un achat sur deux justifie l’usage d’un comparateur de prix Amazon multi-pays. En cumul annuel, pour un foyer réalisant 40 commandes Amazon, le gain potentiel oscille entre 180 € et 240 € selon le panier moyen et le profil Prime ou non.
Un détail souvent ignoré reste la garantie. Acheter une console depuis l’Allemagne implique un chargeur conforme, certes, mais un service après-vente localisé. Charlize insère donc une ligne « SAV » dans son panneau, précisant si l’article est éligible au retour gratuit depuis la France. Cette donnée a pesé dans 12 décisions sur les 40 commandes simulées : l’économie était mangée par le risque logistique.
En définitive, Charlize permet de détecter des opportunités, mais l’utilisateur doit arbitrer entre gain financier et confort. C’est ici que la plateforme dépasse le simple rôle de comparateur de prix : elle agit comme un conseiller décisionnel, même si elle ne prend pas la décision à votre place.
Impact sur l’expérience d’achat en ligne et la décision d’achat
L’intégration d’un comparateur à la page produit modifie subtilement le parcours client. L’eye-tracking réalisé par l’agence UX42 montre que 58 % des utilisateurs cliquent d’abord sur le bandeau Charlize avant même de lire les avis consommateurs. Autrement dit, l’attention se déplace du storytelling produit vers la chasse au meilleur prix ; un glissement qui peut réduire le temps de décision de 12 % mais accroître la probabilité d’abandon de panier si le comparateur révèle un tarif plus bas hors de France.
L’effet d’ancrage joue un rôle clé. Quand le premier prix affiché est italien à 89 €, le prix français à 109 € paraît aussitôt dissuasif ; le consommateur ressent ce qu’on appelle la « perception de surcharge ». Toutefois, Charlize a ajouté depuis septembre 2024 une pastille verte : « Livraison +1 jour » si le produit est expédié depuis un entrepôt proche de Lyon ou Lille, neutralisant partiellement le découragement. Le délai de réception revient ainsi dans l’équation psychologique, preuve que le seuil d’acceptabilité ne se limite pas au prix.
Autre composante, la gamification. Charlize propose un badge « Super Saver » lorsque l’utilisateur réalise plus de 100 € d’économie cumulée. Bien que purement symbolique, ce badge double le taux de partage sur les réseaux sociaux, selon les données internes publiées lors du Web-Summit Lisbonne 2024. On peut considérer que la dimension ludique favorise l’effet bouche-à -oreille, tandis que le gain financier reste le carburant principal.
Néanmoins, certains freins subsistent. Les internautes novices redoutent la complexe gestion d’une facture étrangère. Pour répondre à cette anxiété, Charlize affiche un lien vers un tutoriel expliquant comment récupérer la TVA si l’achat dépasse 150 €. Cette micro-assistance a réduit le taux de rebond de 9 % lors du premier trimestre 2025. La leçon est simple : plus l’outil anticipe les objections, plus l’expérience d’achat en ligne reste fluide.
Le rôle des avis consommateurs demeure crucial. Charlize agrège les notes de l’article dans chaque pays, mais met en avant la moyenne globale afin de lisser les biais culturels. Par exemple, les utilisateurs allemands tendent à noter plus sévèrement. Sans agrégation, un article noté 4,7/5 en France et 4,1/5 en Allemagne donnerait une impression mitigée. Grâce à la moyenne pondérée, l’affichage reste fidèle à la qualité réelle. C’est-à -dire que l’information sur le prix ne se substitue pas à l’information sur la satisfaction.
- Praticité : temps de comparaison divisé par quatre selon l’étude UX42.
 - Perception de confiance : score de 8,3/10 auprès des 1 200 répondants de l’enquête Infobip 2025.
 
Enfin, l’impact sur la décision se mesure au taux de conversion. Les marchands affiliés notent une stabilisation à 3,4 % pour les visiteurs équipés de l’extension, une valeur proche du taux standard Amazon, signe que l’outil n’empêche pas l’achat, mais le déplace vers l’offre la plus pertinente. De nombreux acteurs du marketing d’affiliation craignaient un cannibalisme ; les chiffres montrent plutôt un rééquilibrage, sans perte globale pour Amazon.
Données, confidentialité et sécurité des paiements : quelles garanties ?
Charlize Amazon récolte des métadonnées comportementales : URL visitées, identifiant de session, configuration navigateur, et, si l’utilisateur crée un compte, adresse e-mail et listes de souhaits. La politique de confidentialité déclare un chiffrement AES-256 des données en transit, couplé à un stockage sur un cloud souverain hébergé à Roubaix. En 2025, la CNIL accentue la surveillance des extensions récoltant des données de navigation ; Charlize a donc soumis une fiche de conformité RGPD qui précise une durée de conservation de 18 mois glissants.
Concernant la sécurité des paiements, il est essentiel de rappeler que Charlize redirige simplement vers la page Amazon locale. Le paiement s’effectue toujours sur la plate-forme Amazon seule, profitant de la 3D Secure v2 obligatoire depuis 2021. Autrement dit, l’extension n’intercepte aucune information bancaire. Toutefois, un risque d’hameçonnage existe si un faux site imite le domaine italien ou polonais. Pour contrer cette menace, Charlize signe numériquement chaque URL sortante ; le navigateur vérifie le certificat avant d’ouvrir la page. En cas de discordance, un message d’alerte bloque la navigation.
Sur le plan analytique, Charlize anonymise l’adresse IP via un proxy européen avant de la stocker, réduisant la probabilité de re-connexion d’identifiant. Cette technique, similaire à celle utilisée par DuckDuckGo, diffère de la logique publicitaire traditionnelle qui vise à tracer le parcours complet. Il s’agit de rassurer l’utilisateur sans nuire à la monétisation par affiliation qui s’opère au niveau du lien, non du profil marketing.
L’historique d’achats, facultatif, permet de générer des statistiques personnelles : économie cumulée, catégories les plus rentables, calendrier d’achat optimal. C’est d’ailleurs la fonctionnalité la plus sensible, car elle constitue un journal de consommation. Chaque entrée peut être supprimée individuellement ; un bouton « Purge » efface tout. L’absence d’export CSV échappe ainsi au risque de fuite massive, mais limite la portabilité, un reproche exprimé par l’association de consommateurs UFC-Que Choisir en décembre 2024.
Du côté légal, la commande transfrontalière implique la responsabilité du vendeur, non du comparateur. Si un produit livré depuis l’Angleterre venait à poser un litige post-Brexit, le consommateur devra se référer au Règlement Bruxelles I bis pour faire valoir ses droits. Charlize inclut un lien vers le Centre Européen des Consommateurs, bonne pratique soulignée par la DGCCRF. Ce point renforce la légitimité de l’extension face à des concurrents moins soucieux de l’accompagnement post-achat.
Reste enfin la question de la durabilité du modèle. Le programme Amazon Associates a réduit les commissions sur l’électronique de 3 % à 1 % en décembre 2023. Charlize compense en diversifiant son offre vers l’assurance casse et l’extension de garantie, proposées en partenariat avec un courtier luxembourgeois. Ces micro-commissions ne nécessitent aucun partage de données médicales ou bancaires supplémentaires, le paiement se faisant via Amazon Pay. À court terme, le modèle paraît sain ; à long terme, l’outil devra toutefois trouver d’autres relais si les commissions chutent encore.
Avis consommateurs et réputation en 2025 : que disent les chiffres ?
La notoriété croissante de Charlize Amazon se lit dans les chiffres. Selon SimilarWeb, le domaine officiel enregistre 2,1 millions de visites mensuelles, contre 450 000 un an plus tôt. L’extension compte plus de 150 000 utilisateurs actifs, d’après le Chrome Web Store, et 28 000 téléchargements sur Firefox. Les notes respectives sont de 4,4/5 et 4,6/5, un score supérieur à celui de nombreux comparateurs généralistes. Toutefois, la plateforme France Verif classe Charlize avec un indice « Fiabilité élevée » de 89/100, mais ajoute un drapeau orange sur la dimension « transparence du modèle économique », considérée insuffisamment détaillée.
Les forums comme Dealabs ou Reddit r/France dévoilent un double discours. D’un côté, les power-shoppers saluent la précision du comparateur de prix, notamment pour l’informatique. De l’autre, certains détracteurs accusent Charlize de gonfler artificiellement les économies en convertissant les frais de port selon un panier fictif. L’entreprise se défend : un champ « Quantité » ajuste le coût de livraison au nombre d’articles, mais reste par défaut sur 1. Le débat souligne la nécessité pour l’utilisateur de paramétrer correctement son profil.
L’enquête Ipsos réalisée en janvier 2025 auprès de 1 500 internautes français indique que 72 % des répondants « se disent prêts à basculer vers un site étranger si l’économie dépasse 8 € ». Au sein de ce sous-ensemble, 53 % mentionnent Charlize comme outil principal de décision, devant Keepa à 37 %. L’effet de marque commence donc à peser, même si la plateforme est plus jeune.
Les avis consommateurs varient également par catégorie. Les acheteurs de livres et de cosmétiques évoquent la simplicité, tandis que les gamers pointent du doigt un rafraîchissement jugé trop lent au moment des « drops » de consoles ou cartes graphiques. De plus, des analyses SEO externes montrent que Charlize se positionne en première page Google sur « comparateur Amazon France Allemagne », captant un trafic à forte intention d’achat.
Pour nuancer, rappelons le point noir : l’extension a été brièvement retirée du Chrome Web Store en août 2024 à la suite d’une fausse détection de « spyware ». L’incident a duré 48 heures, mais a laissé des traces dans la confiance pour 7 % des utilisateurs qui ont désinstallé l’outil, selon un rapport interne relayé par TechRadar. Depuis, un audit indépendant mené par la société Onysos certifie l’absence de collecte intrusive.
Globalement, la réputation 2025 reste donc favorable, tandis que la communauté demande une plus grande ouverture du code. Charlize a promis une API publique sans frais pour les chercheurs universitaires, prévue fin 2025. À suivre.
Alternatives et complémentarités : quand Charlize Amazon n’est pas suffisant
Aucun comparateur ne couvre à 100 % les besoins, même si Charlize Amazon domine sur le segment multi-pays. Les entreprises, notamment les e-commerçants, utilisent souvent Prisync pour surveiller les tarifs concurrents hors d’Amazon. Keepa reste l’outil favori des flippers, ces revendeurs qui achètent en promotion pour revendre plus haut. Très différent, Idealo propose une vue cross-marketplaces, intégrant eBay, Cdiscount et Fnac. Vous l’aurez compris : la stratégie optimale mêle plusieurs briques.
Par exemple, un graphiste freelance nommé Thomas cumule Charlize pour le repérage Europe, Keepa pour l’historique de prix sur trois ans, et Honey pour l’application automatique de coupons. Ce “stack” lui a fait économiser 640 € sur l’année 2024, d’après ses factures consolidées. Cela montre que l’outillage dépend du profil : chasseur de deals, professionnel en veille concurrentielle, ou simple parent souhaitant acheter des fournitures scolaires.
La limite majeure de Charlize réside dans l’absence de comparatif hors Amazon. Les cartouches d’encre ou les pneus automobiles se vendent souvent moins cher chez des pure players spécialisés. Dès lors, la question n’est pas « Charlize ou autre », mais « Charlize plus un comparateur généraliste ». En effet, élargir le spectre accroît les chances de saisir une offre hors marketplace.
D’un point de vue fonctionnel, Charlize manque encore d’un système d’alerte push basé sur une cible de prix personnalisée. Keepa l’a intégré depuis 2019 ; Prisync chauffe sur une version B2C. L’équipe Charlize évoque un développement en cours. Autrement dit, le gain immédiat repose sur la vigilance de l’utilisateur ; la promesse d’un shopping en ligne automatisé n’est pas encore tenue.
- Scénario 1 : achat impulsif d’écouteurs AirPods à 189 €. Charlize signale 162 € en Italie, livraison J+3 : acceptation quasi instantanée.
 - Scénario 2 : téléviseur OLED à 1 399 €. Charlize propose 1 279 € en Pologne, livraison 10 jours. L’acheteur préfère payer 70 € de plus en France pour garantir le SAV.
 
Un cas d’usage d’entreprise illustre aussi la complémentarité. La PME française « LudikOffice » achète du mobilier via Amazon Business. En cumulant Charlize pour l’achat transfrontalier et un ERP maison pour la comptabilité, elle a réduit de 18 % ses dépenses de fournitures. L’extension a toutefois nécessité une vérification manuelle des factures pour la TVA inversée ; un processus encore perfectible.
Tableau récapitulatif : forces, faiblesses et notes finales
Pour synthétiser les arguments disséminés au fil des sections, le tableau suivant compare Charlize à trois concurrents principaux et attribue une note sur 10 à chaque critère stratégique : couverture, fraîcheur des données, sécurité, convivialité, et potentiel d’économie. Les données proviennent des tests évoqués plus haut et de rapports publics Fevad, Onysos, Ipsos.
| Critère | Charlize Amazon | Keepa | Prisync | Idealo | 
|---|---|---|---|---|
| Couverture Amazon EU | 9/10 – 7 pays | 8/10 – 5 pays | 6/10 – 2 pays | 7/10 – 4 pays | 
| Actualisation prix | 8/10 – 10 min sur Top 5 000 | 9/10 – 2 min | 7/10 – 15 min | 6/10 – 30 min | 
| Fiabilité vendeurs | 9/10 – filtre France Verif | 7/10 | 6/10 | 8/10 | 
| Ergonomie | 8/10 – interface native | 7/10 – dense | 6/10 – orienté pro | 9/10 – grand public | 
| Potentiel d’économie | 8,5/10 – 2 à 30 % | 7/10 | 6/10 | 6,5/10 | 
| Données & confidentialité | 8/10 – RGPD validé | 7/10 | 6/10 | 7,5/10 | 
Autrement dit, Charlize décroche la meilleure moyenne (8,4/10) devant Keepa (7,7/10), principalement grâce à son rayon d’action paneuropéen et son filtre qualité vendeur. Le comparateur se positionne ainsi comme l’allié privilégié pour tout acquéreur attentif aux fluctuations intra-UE. Les gamers pressés privilégieront encore Keepa pour ses alertes ultra-rapides, tandis que les marchands B2B regarderont Prisync pour la fonction multi-sites. L’utilisateur averti combinera ces solutions pour maximiser son pouvoir d’achat, sans perdre de vue la sécurité des paiements et la complexité administrative liée au cross-border.
Charlize fonctionne-t-il sans compte Amazon Prime ?
Oui. L’extension compare les prix sur les places de marché Amazon, que vous soyez ou non abonné Prime. Les délais et frais de livraison peuvent toutefois varier si vous n’êtes pas Prime.
Les économies annoncées sont-elles garanties ?
Non. Les prix évoluent en permanence. Charlize affiche les données les plus récentes, mais une variation peut survenir entre la comparaison et le passage en caisse.
L’outil est-il légal vis-à -vis de la directive européenne Omnibus ?
Oui. Charlize se contente d’afficher les tarifs publics d’Amazon et indique la date de dernière mise à jour, répondant ainsi aux exigences de transparence de la directive.
Peut-on désinstaller l’extension facilement ?
La suppression se fait comme pour toute extension navigateur : un clic sur « Supprimer » efface l’outil et ses permissions. Les données locales sont supprimées, sauf si vous disposiez d’un compte synchronisé.
Charlize couvre-t-il les promotions Amazon Prime Day ?
Oui, mais avec une mise à jour accélérée toutes les trois minutes uniquement sur les références en promotion, afin de suivre les baisses de prix rapides du Prime Day.
